J’ai choisi les anges

Rouge

« Chaos is an angel who fell in love with a demon ».
CHRISTOPHER POINDEXTER, Remington Typewriter Poetry
(Mais ma découverte personnelle de cette citation revient à l’une d’entre vous, chères lectrices)

Chères et chers (on oublie trop souvent, encore, les victimes masculines) amateurs de café,
je vous abandonne pour un peu moins d’une semaine.
Oui !
Il y a un temps pour pleurer et puis il y a un temps pour sourire à nouveau.
J’en profite donc pour ajouter un conseil de plus à ma rubrique « se reconstruire ».

  • Après les chansons anti coups-de-blues,
  • après avoir descendu votre PN de son piédestal à grands coups de parpaing,
  • après avoir écrit toutes les lettres ouvertes dont l’encre vous restait dans le cœur,
  • je vous invite à suivre ce nouveau conseil : passez du temps de qualité avec les gens que vous aimez !

Et, en ce qui me concerne, je suis plutôt chanceuse, je n’ai jamais aimé quelqu’un autant que lui …
Un week-end en amoureux, vous l’avez deviné.
Rien que nous.
Libérés du boulot, du stress, de l’omniprésence de ma vie informatique (oups !), du quotidien, de nos enfants (hum… Mais rien qu’un peu), et de nos ombres.

Lui et moi
Certains se sont demandés pourquoi il était resté.
Il n’a jamais eu qu’une seule et unique réponse : il m’aimait.
Dieu sait que ça n’a pas été « suffisant » pour beaucoup. Ils n’ont pas hésité à ajouter des reproches à la peine que j’avais déjà pu lui faire.
Personne ne m’a demandé pourquoi j’étais restée, non plus.
D’abord… C’est moi la vile personne.
Ensuite, pour beaucoup, j’aurais mérité les insultes, le mépris, l’indifférence, le gibet.
Je l’aimais.
On s’aime… On est resté ensemble.
A-t-on besoin d’autres raisons pour s’aimer ?

True Love
« C’est quoi l’amour ? »
Mon fils de 3 ans a sa réponse : « ça veut dire que tu es mon cœur ».

J’aurais pu, aussi, comme d’autres l’ont fait, succomber aux sirènes et refaire ma vie avec le miroir à fantasmes que représentait cette non-relation perverse…
J’ai choisi les anges.
Parce que, quand j’ai commencé à changer, à me conformer à ce que mon PN voulait que je sois, à être indisponible quelque fois, préoccupée souvent, à lâcher tout ce qui faisait mes passions,… Il a continuer à me voir MOI, presque malgré moi.
Il ne s’est pas laissé tromper par ce mirage dans lequel je me suis, moi-même, laissée sombrer.
Il n’a jamais cessé de me regarder.
Parce qu’il me connaît bien mon homme.
On est ensemble depuis si longtemps et on a tant bataillé pour créer cette famille qui est la nôtre.
Il m’est arrivé d’oublier que je l’aimais… Jamais JAMAIS de ne plus l’aimer.
J’ai choisi les anges parce que je suis son cœur et qu’il est le mien…

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Du bon usage de vos relations toxiques…

Rouge

J’ai lu toutes sortes de conseils sur « comment reconnaître une relation toxique » et sur « comment s’en débarrasser ».
En réalité, je peux vous résumer des centaines d’articles en une seule phrase :

« Si une personne ne vous rend pas heureux, VIREZ-LA DE VOTRE VIE ! »

Et chaque mot est important !

Si : A la condition que…

Une personne : Et je ne parle pas « que » d’une relation potentiellement amoureuse. Cette personne peut être votre ami, votre frère, votre père, votre grand-mère, votre boss (est ce qu’il n’est pas temps de commencer une petite formation ?), votre collègue …
Peu importe le terrain.
Des champs ou des villes, un rat est un rat.

Ne pas : Et ça sous-entend que de manière intentionnelle quelqu’un estime que votre bonheur à vous est finalement quelque chose de très surfait… Voire même, qu’il pourrait faire de l’ombre à son propre bonheur.

Vous : Vous qui êtes dans votre vie, n’en vivrez pas d’autre, qui n’aurez pas de deuxième chance.

Heureux : Du bonheur, du plaisir, le sentiment d’être bien, entier,…
En adéquation avec vos idées, bien calée à l’intérieur de vos limites, en accord avec vos choix et votre personnalité.

Virez : Et c’est de l’impératif. Soyez acteur de votre vie !

la : Vous ne devez rien à cette personne. Chacun est responsable de sa vie.

de votre vie : Au risque de me répéter… On ne pourra pas faire mieux « plus tard », la Vie c’est l’instant, c’est le présent. Le passé, c’est de la nostalgie et le futur est encore un rêve…

! : Pour être heureux, on attend pas demain. Être heureux, ça pourrait être maintenant.
Bien sûr que c’est difficile mais je t’assure avec tout mon enthousiasme concentré dans ce « ! » que c’est possible.

Il est temps d’être libre mes amis 😉

Le triangle de Karpman pour les Nuls

RoseLe triangle dramatique (TADAAAAAAAA ! Pardon, c’était trop tentant) dit aussi triangle de Karpman, est une figure d’analyse transactionnelle (dans les échanges relationnels) proposée par Stephen Karpman en 1968.
D’où son nom.
Il met en évidence un scénario relationnel typique entre victime, persécuteur et sauveur.
(Ces rôles étant symboliques, une même personne pouvant changer de rôle).

Capture d’écran 2015-07-22 à 17.54.08Pour le résumer rapidement, il schématise un jeu où la communication est malsaine et les relations néfastes pour les individus qui en font partie.

Distribution des rôles
Le triangle implique la mise en relation de 3 rôles complémentaires :

  • Victime :
    La victime attire à elle le persécuteur et le sauveur.
    Cela lui permet de rester dans son rôle qu’elle connaît depuis toujours.
    Bien qu’elle ne soit pas confortable dans cette situation, elle ignore toutefois ses comportements qui font d’elle une victime. On reconnaît une victime par les blessures et les souffrances qu’elle porte et dont elle ne cesse de se plaindre. Elle utilise ces faits pour attirer constamment l’attention du persécuteur ou du sauveur, et par le fait même lorsqu’elle trouve son sauveur, elle lui soutire l’énergie vitale dont elle a besoin pour survivre.
    Le sens de sa vie est d’avoir au moins un problème dont elle peut parler. Quand la victime n’a pas de problème, c’est semblable à un pêcheur qui ne met pas d’appât sur son hameçon, il n’attrape jamais de poisson.
    Pour elle l’appât sur l’hameçon est son problème et c’est grâce à cela qu’elle réussit à s’attirer un sauveur ou un persécuteur.
  • Persécuteur :
    Le persécuteur attire à lui le sauveur et la victime.
    Il projette le miroir de ses souffrances et de ses douleurs sur la victime, impuissante et faible.
    Le persécuteur l’utilise comme tampon pour absorber son trop plein de colère, de frustration et plusieurs autres émotions inconscientes.
    Il abuse de son pouvoir et il écrase sa victime. C’est le seul comportement inconscient dont il dispose pour se revaloriser car il n’a pas beaucoup d’estime personnel. Le persécuteur est un type bourreau, dominateur, brute, violent, castrant, dévalorisant et d’un tempérament très imprévisible aux niveaux comportemental et émotionnel. Il est comme une bombe à retardement dont on ne connaît pas le moment d’explosion.

  • Sauveur :
    Le sauveur attire à lui la victime et le persécuteur.
    Tous ses actions ont pour but de se faire aimer, de se faire accepter, de ne pas déplaire et d’éviter le rejet et l’affrontement. C’est le type pacifique, aimable, toujours d’accord, prêt à se sacrifier pour l’autre et à faire passer les besoins d’autrui avant les siens.
    Il dépend de l’amour des autres puisqu’il n’en possède pas pour lui-même. Il se dévalorise beaucoup car il a le sentiment de ne rien accomplir et de ne jamais en faire assez. En réalité il en fait énormément mais il est inconscient de ceci. Il a beaucoup de difficulté à reconnaître son potentiel et ses grandes qualités. Il ne vit que pour la reconnaissance d’autrui. Alors, il ne reconnaît son sens que lorsqu’il agit en fonction des autres.
    Tôt ou tard, le sauveur devient inévitablement une victime puisqu’il attend la reconnaissance qui ne vient jamais. C’est à ce moment-là qu’il se plaint d’une personne qu’il a aidé et qui ne l’a pas reconnu. Il cherche la compassion, la pitié et à ce moment il trouve un autre sauveur ou un persécuteur.
    (source :
    http://www.communicationgagnante.com/tag/triangle-de-karpman)

Les trois rôles impliquent parfois trois personnes différentes mais pas toujours.
Un triangle dramatique peut se dérouler entre deux personnes, une d’entre elles passant alors d’un rôle à l’autre.
Il peut aussi y avoir plus de trois personnes impliquées, un même rôle est rempli par plusieurs d’entre elles (coalitions).

Enjeux psychologiques

Les persécuteurs sont ceux qui établissent les règles (souvent irréalistes) et les mettent en pratique. Ils sont intraitables quant à leur respect et ne se mesure qu’à plus faibles – ou jugés plus faibles – qu’eux.
Les sauveurs sont faussement serviable pour garde un lien de dépendance avec autrui. Il travaille à garder l’autre dans son rôle de victime pour conserver son propre rôle de sauveur.
Les victimes (rebelles ou soumises) sont d’une extrême confusion et lancent d’innombrables appels au secours qu’elles oublient quand ça les arrangent.

AUCUNE de ces positions ne permet une relation saine.
Et pourtant…
C’est bien souvent en victime et en persécuteur que l’on se positionne pour interagir avec autrui.
(Source : http://fr.slideshare.net/rouani/conflit )

Le PN dans tout ça…
Le propre du manipulateur sera de jouer sur TOUS LES TABLEAUX à la fois pour provoquer la confusion de la « vraie victime ».
Vous ne savez plus sur quel pied danser ? Vous ne comprenez pas pourquoi il s’enferme dans telle ou telle réaction ? Pourquoi vos réponses passées, accueillies avec bienveillance hier, vous sont aujourd’hui renvoyées à la tête ?
C’est normal. C’est étudié pour cela.
Le PN impose non seulement à l’autre une certaine situation mais aussi son mode de pensée unique, le rôle idéal que vous aurez à jouer si vous voulez continuer la partie.
Prenez garde.
Le moindre échec sera sans appel.

Persécuteur « par essence », le manipulateur laissera rarement paraître son vrai visage avant que la victime réelle ne soit bel et bien ferrée.
– Il préfèrera plutôt se positionner en victime et vous faire passer pour son persécuteur (j’ai également eu le cas inverse – en début de relation – où il me positionnait en tant que sauveur et prétendait donc que je lui « sauvais » la vie).
OU
– Il sera le sauveur ! Le vôtre, celui de vôtre couple, celui de ses élèves,… Le prince charmant en somme.

Capture d’écran 2015-06-06 à 00.32.24
LUI : Persécuteur – MOI : Victime
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L’inverse : LUI : Victime – MOI : persécuteur
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LUI : Victime – MOI : Sauveur


La solution pour être moins manipulable : Sortir du triangle !

C’est toujours compliqué de se sortir d’un triangle… Source : http://www.blog-emploi.com/le-triangle-des-bermudes-de-la-productivite/

Avant toutes choses… Il vous faudra identifier votre rôle !
Impossible de rétablir de saines relations sans une profonde introspection.

Ensuite, les professionnels de la communication ont mis en avant 3 compétences à développer pour rétablie une relation équilibrée :

  • Si vous vous retrouvez dans le rôle de la victime :
    Il est important de reconnaître ses failles et sa propre vulnérabilité.
    De l’accueillir NON PAS comme un moyen d’attirer l’attention d’autrui MAIS comme un point à perfectionner de manière personnelle. Pour soi.
  • Si vous vous reconnaissez dans celui du persécuteur :
    Vous travaillerez sur votre assertivité, c’est à dire capacité à s’exprimer et à défendre ses droits sans empiéter sur ceux des autres. Vous reconnaîtrez votre besoin de soutien mais, d’un autre côté, affirmerez vos force sans culpabilité, ni désir de domination.

  • Si vous vous voyez bien dans la peau du sauveur :
    Il vous faudra à la fois développer votre empathie pour identifier les vrais besoins de votre entourage et écouter vos propres limites pour savoir si vous êtes aptes à aider l’autre…

    Quel que soit votre rôle, vous serez donc à la recherche de l’équilibre dans l’expression de vos besoins.


Edit : Le coup de bambou… (après 50min. de réflexions)
Vous connaissez le proverbe de la paille et la poutre ?
Vous savez qui est une persécutrice dans l’âme… ?
Qui se positionne en victime quand elle est prise en défaut et, dans un deuxième temps, anticipe les besoins de son homme « contre son gré » pour ensuite exiger une gratification ?

Voilà.

Je suis une manipulatrice.
Bleu

Petit conseil en passant.
Ne vous sentez pas coupable si vous avez un coup de mou à faire pleurer un caillou ou, au contraire, des envies de meurtre bien sales incluant des tortures médiévales.
Notre moral ne dépend pas que de nous.
Non.
Vous vous sentirez mieux si vous êtes rassasiés, bien reposés et si vous avez passé une journée sympa.

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Et là,
je suis fatiguée et j’ai faim…

Et toi ? La chanson qui te lève le poing et secoue tes cheveux ?

Rouge

« No one’s going to take me alive
Time has come to make things right
You and I must fight for our rights
You and I must fight to survive »

Je vous reviens de mon week-end musical à Dour ❤
MAIS
Je vous poste une de mes classiques (Et peut-être sûrement ma préférée…)

Come ride with me
Through the veins of history
I’ll show you why God
Falls asleep on the job

And how can we win,
When fools can be kings
Don’t waste your time
Or time will waste you

[Repeat x3]
No one’s going to take me alive
Time has come to make things right
You and I must fight for our rights
You and I must fight to survive

On aime peut-être un peu trop le café… Mais on est des guerriers !
Je vous embrasse
😉

Review de la semaine (4)

RougeUn article pour se rapprocher de soi-même
Négativité, rancœur, comparaison,… Même si le proverbe nous dit toujours “ne fais pas à autrui ce que tu ne voudrais pas qu’on te fasse” nous ne pensons jamais à ce que nous serions prêts à accepter de la part des autres.
Je trouve l’accroche plutôt chouette et ça a le mérite d’inviter à se recentrer sur son soi-même.
http://nospensees.com/ne-me-traiteras-plus-ainsi/

Le manipulateur narcissique selon Geneviève SCHMIT
Le portrait du manipulateur narcissique : https://manipulateurs.wordpress.com/2015/05/02/1750/
que je vous conseille de comparer à celui-ci : https://manipulateurs.wordpress.com/portrait-du-psychopathe-integre-dans-la-societe/
(Le fait que mon PN me surnommait affectueusement SA psychopathe n’est qu’un hasard complet… Ou pas 😉 )

La Honte
Je ne sais pas si c’est aussi présent chez vous que ça ne l’est chez moi mais c’est assez tenace. En tous cas, j’aime beaucoup l’éclairage que propose ce site !

Les personnes qui ont vécu une expérience de vie avec un ou une manipulatrice perverse narcissique se retrouvent pratiquement toujours confrontées à un état de choc lié à une profonde honte.
Honte d’avoir commis des actes qu’elles n’auraient jamais réalisés sans l’influence diabolique de ces personnalités perverses.
Honte même d’avoir eu des pensées totalement amorales et révoltantes.
Honte d’avoir laissé le manipulateur pervers piétiner les valeurs inhérentes à leur personnalité.
Honte d’avoir piétiné elle-même ses propres valeurs pour plaire au pervers narcissique.
Le pervers narcissique n’a qu’une seule et unique « valeur »: lui-même.

http://www.soutien-psy-en-ligne.fr/blog/sortir-de-la-honte/

L’indifférence.
Son arme.
Mais aussi (et surtout) la nôtre !
http://nospensees.com/consequences-de-lindifference/

Le lâcher prise
(J’avoue que le « osez briller » m’a séduite !
Même si le jaune du site pique un peu les yeux…
http://www.osezbriller.com/lacher-prise-liberer-douleur/
3 armes absolues anti-pervers narcissiques (point sites de rencontres)
Le nouvel article de Scarlett sur leperversnarcissique.
Je retiendrai surtout la clef n°3 : soyez prêt à « perdre » la partie.
Un article, encore une fois, plein de clairvoyance !
https://leperversnarcissique.wordpress.com/2015/07/18/3-armes-absolues-anti-pervers-narcissiques-point-sites-de-rencontres/

Les réflexions de Sidonie : « qu’est ce qu’une vie réussie? »

Rouge
Je vous présentais, il y a quelques temps, mon amie Sidonie.
Celle-ci m’adressait, il y a peu, un nouveau mail qui posait, une fois de plus, une question importante :Les confidences de Sidonie :

« Je pense qu’en se posant dès maintenant la question “Qu’est ce qu’une vie réussie?”, on porte un regard neuf sur la vie que l’on veut construire. Changer de point de vue me semble intéressant. Admettons que j’ai aujourd’hui 85 ans, je discute toujours avec toi ma Séraphine, et je me retourne sur ma vie.
Je me demande quel genre de personne j’ai été, si j’ai commis des erreurs, si j’ai apporté des joies ou aussi de la souffrance. Je garde en mémoire également les douleurs que j’ai moi-mêmes subies, infligées volontairement ou non par les autres, mais envers lesquelles j’ai toujours dû me relever en conservant quelques “bleus à l’âme” comme le disait Françoise Sagan.
Je tente aujourd’hui, tant que je suis jeune, de répondre à la question des caractéristiques d’une vie réussie:
  • Pour réussir ma vie, je souhaite être/devenir quelqu’un de bien, apporter des petits bonheurs aux autres, être à l’écoute des personnes qui me sont chères.
  • Pour réussir ma vie, je veux rester intègre, honnête et incorruptible quoi qu’il arrive.
  • Pour réussir ma vie, je souhaite toujours ressentir de la reconnaissance là où les autres ne voient qu’un dû.
  • Pour réussir ma vie, je ne veux jamais perdre la gentillesse, la bonté et la générosité que je suis capable de donner. Je maintiendrai ses valeurs pour les personnes que je croiserais sur mon chemin, même si certains m’ont fait du mal.
  • Pour réussir ma vie, j’apprécie les petits bonheurs simples qui ponctuent une journée: le sourire d’un enfant, une promenade dans un lieu de nature, manger un chocolat, écouter une musique plaisante, serrer un homme (ou une femme!) dans mes bras,…
  • Pour réussir ma vie, je veux être cultivée, lire, apprendre, connaître, penser, pour être/devenir une personne réfléchie dont toutes les décisions seront prises consciencieusement en fonction des informations et du contexte. Afin de limiter les regrets, les grandes décisions doivent être prises avec clairvoyance.
  • Pour réussir ma vie, j’aime penser aux autres, mais je ne dois pas m’oublier: je dois répertorier, prendre conscience de ce qui me convient à moi, afin de me constituer un rythme de vie qui m’apporte le confort nécessaire à mon existence.
  • Pour réussir ma vie, je dois dès maintenant déterminer ce que je souhaite réaliser, dans la mesure du possible: un voyage pour découvrir une culture qui me fascine, des études pour devenir “maître” dans une discipline, trouver un travail/une activité dans lequel je m’épanouis, un logement dans lequel je me sentirai bien, fonder une famille-avoir une vie affective,…
  • Dans l’idée que “Avoir réussi sa vie”, c’est être resté fidèle à soi-même, avoir apporté le bien en évitant le mal, avoir poursuivi la tête haute malgré les dangers et les êtres néfastes, avoir appris sur soi et sur le monde ».

A mon tour ?

De mon côté (puisque c’est la question qu’elle me pose en fin de son mail), je ne puis rien retirer, ni ajouter à cette liste (mais ça englobe le tout). Je n’ai qu’une seule règle, qu’un objectif, qu’une pensée en ce qui concerne la réussite de ma vie :

Que sur la balance de mon existence, le positif pèse au final plus lourd que le négatif.
Dans toutes circonstances, tous cas de figure et dans tous les domaines.

Ça suppose donc que :
– j’aurais été plus souvent heureuse que malheureuse dans la vie,
– j’aurais plus souvent fait le bien plutôt que le mal,
– j’aurais aimé plus que détesté,
– j’aurais fait de la vie de ce que j’aime une douceur plutôt qu’une épreuve,
– etc.

Ça n’empêchera pas mon cœur d’avoir des ratés.
Mais ça ne bridera pas mes rêves et mes désirs, non plus.
DONC
Si je vois s’allumer des soleils, là où je passe, plutôt que des flammes…
Je pourrais dire sans rougir que j’ai réussi ma vie.
🙂

« Non, ce n’est pas ta faute » – Réponse à la lettre CXLI

Rouge« On s’ennuie de tout, mon Ange, c’est une loi de la Nature ; ce n’est pas ma faute.

« Si donc je m’ennuie aujourd’hui d’une aventure qui m’a occupé entièrement depuis quatre mortels mois, ce n’est pas ma faute.

« Si, par exemple, j’ai eu juste autant d’amour que toi de vertu, et c’est sûrement beaucoup dire, il n’est pas étonnant que l’un ait fini en même temps que l’autre. Ce n’est pas ma faute.

« Il suit de là, que depuis quelque temps je t’ai trompée : mais aussi, ton impitoyable tendresse m’y forçait en quelque sorte ! Ce n’est pas ma faute.

« Aujourd’hui, une femme que j’aime éperdument exige que je te sacrifie. Ce n’est pas ma faute.

« Je sens bien que te voilà une belle occasion de crier au parjure : mais si la nature n’a accordé aux hommes que la constance, tandis qu’elle donnait aux femmes l’obstination, ce n’est pas ma faute.

« Crois-moi, choisis un autre amant, comme j’ai fait une autre maîtresse. Ce conseil est bon, très bon ; si tu le trouves mauvais, ce n’est pas ma faute.

« Adieu, mon ange, je t’ai prise avec plaisir, je te quitte sans regret : je te reviendrai peut-être. Ainsi va le monde. Ce n’est pas ma faute. »
Lettre CXLI – De la marquise de Merteuil au Vicomte de Valmont (à l’attention de Madame de Tourvel)

« Qui crois-tu donc duper, mon cœur avec cette missive ? Vas-tu donc t’attribuer tous mes mérites, même quand il s’agit de notre propre rupture ? N’auras-tu donc pas le moindre succès personnel dont on ne pourrait te reprocher le vol ?  »

« Ceci dit, je ne puis me dire aussi surprise que toi. Ce n’est pas de ta faute. Quand on est trop lâche pour s’aventurer dans le Verbe, on se rabat sur les mots. Tu mettras peut-être moins de temps à les chercher, au bout de ta plume… en tous cas, tu m’épargneras les babillements de ton langage incertain. Je ne me savais pas si intimidante mais j’accepte avec plaisir le piédestal que tu me proposes.  »

« Non, ce n’est pas de ta faute si je me suis lassée de toi… Simplement, mes exigences sont d’une autre sphère. Tu es condamné à fouler la vase et la boue. Je ne puis m’élever avec toi, il me faut donc t’abandonner à terre. Si seulement j’avais pu prendre autant de plaisir que toi à flatter cet ego que tu cultives alors que d’autres préfèrent s’occuper de leur jardin (oh, excuse-moi par avance de cette référence que tu ne comprendras point), il est certain que nous aurions pu couler de jours heureux à te regarder dans le reflet d’une mare.  »

« Il n’est de vertu que dans les amours vertueux. Ce n’est pas de ta faute si tu n’as pu proposer qu’une minable amourette d’adolescents. C’est un concept pur et grand que l’Amour. De même qu’on ne parle pas de Raison avec les fous, je ne parlerai pas d’Amour avec toi. Pour la même raison, on ne trompe que les gens qui sont ignorants. J’aurais pu prendre ombrage d’autres favorites mais c’eut été trop d’énergie mal employée. Si j’avais su que tu aurais besoin de me donner des rivales pour que je te reste attachée, mon cœur, je t’aurais de suite exhortée à plus de confiance en toi. Hélas… On ne raisonne pas plus les fous que les enfants…  »

« Tu as du mal à comprendre que c’est moi qui te laisse et comment pourrait-il en être autrement ? On t’a tellement conforté dans l’idée que tu étais bon. Ce n’est pas de ta faute, mon cœur. Il y aurait un moyen très simple pour que tu puisses apprécier la réelle opinion que les gens ont de toi : mets fin à tes mensonges. Et voilà, qu’enfin, les gens pourraient voir la vérité de ton âme. Si on pouvait retourner les gens comme des gants et exposer au grand jour ce qu’ils ont à l’intérieur… On ne pourrait plus t’affubler que de hardes et d’une crécelle… Ainsi les gens s’écarteraient sur ton passage afin de ne pas être contaminé par ta pourriture. »
«Adieu, mon cœur, et crois-moi bien que je ne m’abaisserai pas à t’envoyer des messages comme j’ai eu le déplaisir d’en recevoir de toi. J’ai peu de souvenirs à garder de toi, à peine l’écho d’un rire ou d’un compliment éculé, mais c’est assez pour me dire que tu ne valais encore moins que rien. Je te quitte à jamais. A dire vrai, je repose cette plume que je t’oublie déjà…  »

L’incendie sinon rien

Bleu
L’incendie sinon rien…
C’était ma promesse,
C’était mon rêve,
C’était ton mensonge

Incendie
Un mensonge de plus… Une promesse non tenue


 » Triomphant de dangers inouïs, ainsi que d’épreuves sans nombre,

De haute lutte j’ai frayé mon chemin jusqu’au château par delà Koboldville
[…]
Car ma volonté a la force de la tienne et mon royaume est aussi grand.
Tu n’as nul pouvoir sur moi ! » Labyrinth (1986)

Je n’arrive pas à croire que même cette simple phrase…
Ce simple mot…
Si personnel, si intime pour moi…
Même ça, tu me l’as volé…

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Pas dans ta bouche, raclure… Pas ça…


Séraphine

Venant de l’hébreu saraph qui veut dire brûler …

10 petites choses pour voir la vie plus rose

Rouge

10 choses simples et à la portée de tous pour s’éviter le burn out, la dépression ou le scrogneugneu de complaisance (je revendique la paternité de ce dernier terme).

1. Reprenez contact avec la nature

Mais encore ? C’était quand la dernière fois que vous avez fait une ballade en forêt ?
Marché au bord de la mer ?
Que vous vous êtes posée avec votre besta dans un parc pour pique-niquer ?
Si vous réfléchissez plus de 5 min. à la question, la réponse est forcément « bien trop longtemps ».

Qu’en disent les scientifiques ? Le Dr George MacKerron, de l’Université du Sussex, a mené une étude sur 22 000 personnes, au cours de laquelle les sujets devaient enregistrer leur humeur au cours de la journée.
L’étude a révélé que les gens enregistraient les plus hauts degrés de bonheur au bord de la mer, en montagne, dans les landes, les forêts et les fermes.

Notre prescription : Il fait beau ? lâchez Netflix, vous ne trouverez pas le nom du meilleur docteur aujourd’hui (même si tout le monde sait que David Tennant est le meilleur docteur de l’univers) et trouvez-vous un coin de nature.
Comment ça, DOCTOR WHO ?

2. Faites de l’exercice

Mais encore ? Tout le monde connait les bénéfices du sport, tout le monde sait qu’il faudrait s’y remettre/ en faire plus.
La bonne nouvelle c’est que 7 minutes par jour font déjà une différence, alors plus d’excuse.
Ça défoule, ça engendre une bonne fatigue, ça détend, ça amincit, ça allège l’esprit ET la douche après le sport est toujours la meilleure douche du monde.

Qu’en disent les scientifiques ? L’idée que le sport vide l’esprit n’est pas qu’une façon de parler: le sport rend heureux, il produit des endorphines, améliore votre sommeil et augmente la libido.
Si vous avez encore besoin d’être convaincu, la Grant Study, menée par l’Université d’Harvard a identifié le sport régulier comme un des facteurs déterminants d’une vie épanouie.

Notre prescription ? L’excuse principale pour ne pas faire de sport c’est le manque de temps.
BULLSHIT !
Pendant une semaine, consignez dans un carnet ce que vous faites, heure par heure dans votre journée.
Notez tout sans tricher. A la fin, étudiez vos activités.
On parie qu’il y a plein de créneaux qui auraient pu être remplacés par une séance de sport ?
En bref, si vous avez le temps de vous mettre devant GoT en mangeant des chipitos, vous avez le temps de faire du sport !

3. Passez du temps avec vos amis et votre famille

Mais encore ? On pourrait inverser l’affirmation en disant que la solitude est le pire fléau de notre société.
Le grand gagnant dans le top 5 des regrets sur le lit de mort, c’est de ne pas avoir passé assez de temps avec ses proches.
Nous sommes des animaux sociaux.
C’est Aristote qui le dit.
Et on ne contredis pas les philosophes morts depuis plus de 2000 ans.

Qu’en disent les scientifiques ?Daniel Gilbert, spécialiste du bonheur à Harvard (le beau métier), l’a identifié comme la plus grande source de bonheur dans nos vies.
Un lien a été établi entre la solitude et le syndrome métabolique (syndrome qui mène à des problèmes cardiaques, au diabète et AVC).
Il a été prouvé qu’un coup de fil à sa maman a les mêmes bénéfices qu’un câlin.
L’Université de Stanford a aussi démontré que se sentir seul rendrait bête et mènerait à une mort précoce.

Notre prescription: Essayez de vous faire des quotas de messages: chaque matin, envoyez ne serait-ce qu’un « coucou, quoi de neuf? » à une copine est suffisant.
Évitez simplement de choisir toujours la même personne pour ne pas être taxé de harcèlement… Quand-même
Et faites enfin cet appel skype avec votre ami à l’étranger que vous remettez toujours à plus tard !

4. La gratitude

Mais encore ? Écrire 3 bonheurs par jour

Ce qu’en disent les scientifiques: Une étude de l’Université de Kent a prouvé qu’écrire des lettres de gratitude (3 par jour pendant 3 semaines) rendait plus heureux et satisfait de la vie et faisait baisser les symptômes de dépression.
Il y a aussi les 3 kiffs par jour de Florence Servan-Schreiber.

Notre prescription: Si vous trouvez qu’écrire ses bonheurs dans un carnet est ringard, vous pouvez aussi répondre au tag « 3 petits bonheur du jour » sur Facebook où vous êtes amené à consigner dans votre statut 3 bonheurs de la journée.
Même principe pour les 100 happy days sur Instagram.

5. Méditer

Mais encore ? Faut-il vraiment justifier les bienfaits de la méditation sur la santé du corps et de l’esprit?

Qu’en disent les scientifiques ? La médiation selon Marc de Smedt, c’est s’occuper de son esprit comme on s’occupe de son corps, lui faire prendre une bonne douche et faire un peu de gymnastique.
Méditer c’est se poser deux secondes et prendre conscience de l’instant, de soi, de sa respiration.
Une équipe de chercheurs de l’Hôpital du Massachusetts a comparé les scans de cerveaux de 16 personnes avant et après une session de 8 semaines de cours de méditation.
L’étude a démontré qu’après la session, les parties des cerveaux des participants associés à la compassion et la conscience de soi avaient augmentés tandis que celles du stress avaient rétrécies.

Notre prescription: Une technique pour se concentrer et atteindre un état proche de la méditation très à la mode en ce moment c’est le coloriage.
Il existe des tas de livres de coloriage pour adulte, comme celui ci où vous restez dans le thème de la médiation en coloriant des mandalas.
Et puis, si tu ne te sens pas l’âme d’un hippie (comment ça, je juge ? ), dessiner, écouter de la musique ou écrire, c’est bien aussi.

6. Dormir suffisamment

Mais encore ? Oui, encore un conseil que vos parents vous rabâchaient déjà quand vous aviez 7 ans et, comme souvent avec les parents, ils n’avaient pas tort.

Qu’en disent les scientifiques ? Le manque de sommeil peut provoquer la dépression et la paranoïa, comme l’a prouvé le docteur William C. Dement dans les années 50 .
Quand on est fatigué c’est plus difficile d’être heureux.
Une étude de l’Université du Michigan a prouvé qu’une heure en plus de sommeil rendait plus heureux que $60,000.
Quand on est fatigués, on est plus facilement malade et on mange trop (puisque le manque de sommeil fait diminuer l’hormone de satiété ).

Notre prescription: Fini les séries jusque 2h du matin.
Une petite soupe et au dodo…
(Ou, en tous cas, le temps de recharger vos batteries)

7. Donnez vous des défis

Mais encore ? Encore un des grands gagnants dans la catégorie des grands regrets à la fin de la vie: «  ne pas avoir assez appris et ne pas avoir su saisir des opportunités ».
« Ne pas avoir assez vécu  ? »
Si la citation ne vous parle pas, je vous encourage à ouvrir Netflix et à regarder Mr Nobody (et pas seulement parce que Jared Leto joue dedans)

Qu’en disent les scientifiques ? Apprendre une nouvelle langue aiguise votre cerveau, les leçons de musiques rendent plus intelligent. Et remettre en cause nos croyances est bon pour les neurones, selon Jack Mezirow de l’Université de Columbia.

Notre prescription: Rédigez votre bucket list et parcourez là, en évaluant ce qui est vraiment faisable.
Réfléchissez à l’argent que ça va vous coûter, à une date, à des personnes qui pourraient le faire avec vous et parlez-en.
Ne vous fixez pas des buts extravagants au risque de vous décourager davantage !
Avoir parlé de vos projets avec des gens, vous poussera à les réaliser, bien plus que si vous les gardez secrètement dans un coin de votre tête.

8. Riez

Mais encore ? Encore un truc vieux comme le monde, mais si on en parle tant, c’est que c’est vrai.
Et ce qui est bien, c’est que le forcer un peu au début est tout aussi bénéfique.

Qu’en disent les scientifiques ? Les gens qui utilisent spontanément l’humour pour gérer les situations de stress ont un meilleur système immunitaire, 40% de chance en moins de faire une attaque ou un AVC, ont moins mal chez le dentiste, et vivent en moyenne 4 ans et demi plus longtemps que la moyenne.
C’est Michael Miller, de l’Université du Maryland qui l’a démontré en 2005.

Notre prescription: Allez voir un humoriste ou une comédie au cinéma (la salle hilare est irrésistiblement communicative, vous rirez beaucoup plus que seule dans votre canapé).
Mieux !
Riez en forêt, avec une amie, en méditant sur vos trois bonheurs du jour après une bonne sieste…
COMBO !

9. Le contact humain

Mais encore ? Nous sommes des êtres sociables, il est inscrit dans notre code génétique que nous avons besoin de contacts avec les autres. Et oui.

Qu’en disent les scientifiques ? Le pouvoir d’un câlin est bien réel, c’est le remède numéro un pour calmer une crise d’angoisse: quand on est enserré par des bras, le corps comprends qu’il est en sécurité et relâche la pression.
De plus, un câlin c’est un véritable fix de dopamine et d’ocytocine: deux hormones excellentes pour la santé.
Et enfin, c’est bien connu, faire l’amour prévient toutes sortes de maux dont le cancer et les problèmes cardiaques, là aussi grâce aux bonnes hormones.

Notre prescription:  Même si vous êtes du genre distant et froid, essayez.
Vous verrez vous vous sentirez mieux, que vous le vouliez ou non car c’est chimique.
C’est le moment de préparer une belle pancarte « Free Hugs »
\o/

10. Être optimiste

Mais encore ? L’armée US donne des cours d’optimisme à ses soldats, le professeur Martin Seligman de l’université de Penn a prouvé que le mental des soldats faisait toute la différence.
On apprend aux sergents à évaluer leur vision de l’échec, à le voir comme quelque chose de temporaire.
Si ça marche pour un soldat, ça doit marcher pour nous aussi, non ?

Qu’en disent les scientifiques ? Emile Coué avait déjà démontré les effets de la pensée positive avec sa fameuse méthode. L’optimisme préserve l’organisme.
La Nun Study, a prouvé que dans un même couvent (donc dans les mêmes conditions matérielles), les nonnes les plus optimistes avaient vécu en moyenne 10 ans de plus.

Notre prescription: Entourez-vous de personnes positives et optimistes car c’est contagieux.
L’optimisme est un cercle vertueux et que ce n’est pas pour rien que les malheurs arrivent à ceux qui ronchonnent tout le temps.
Retenez cette phrase: « De pires choses sont arrivées à des gens meilleurs »

(Source : ElleBelgique)

Et enfin…

11. Maintenez le NO CONTACT !

😉

Vous avez 10 « nouvelles choses » à essayer sans lui.
10 points à suivre pour vous réconcilier avec vous-même.
Il est l’heure de se préoccuper un peu de soi, non ?

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