15 bonnes raisons de te larguer

RougeJ’ai eu le grand plaisir, récemment, de pouvoir échanger avec l’une de vous un peu plus régulièrement…
Nos histoires semblent s’entremêler, les personnalités de nos PN paraissent indissociables et quelques autres hasards me poussent à croire que nous DEVIONS simplement nous rencontrer.
(Vous me pardonnerez mon sentimentalisme mais je commence tout doucement à refaire confiance à l’univers).
En lisant un peu de son expérience, je voulais partager avec vous une de ses trouvailles que je trouve tout simplement géniale.
Il est question de désacralisation de la relation avec le PN, de le descendre de son piédestal, de casser cette image qui lui est si chère !
Qu’a donc fait notre amie ? Elle a simplement ouvert l’une de ses photos sur Paint et… Elle s’est fait plaisir !
Découpages, coups de bombe, cornes de diablotins, pinceaux,… Tout y est passé !
Il fallait donc que j’essaie et, franchement, ça peut paraître un brin puéril MAIS CA FAIT UN BIEN FOU !

Plus je réfléchis à cette question plus je me désole de la pauvreté de notre relation.
Les seules choses qui me font encore de la peine sont ces petites perles de complicité (tronquée, certes) qui sont noyées dans la boue et le poison…
Il ne faut pas être grand psychologue pour comprendre que ces moments sont d’autant plus parfaits qu’ils étaient rares et entrecoupés de grands moments de violences psychologiques et affectives.
Il me fallait donc les « désacraliser », les « dés-idéaliser » également.
C’est pourquoi je vous propose un nouvel exercice pratique après les Confort songs et les lettres ouvertes… :

15 bonnes raisons de te larguer
(L’exercice consiste, comme son nom l’indique, à répertorier les choses qui vous horripilaient le plus dans la relation avec votre PN. Une petite piqûre de rappel quand les jours se font longs et tristes).

  1. Tu mens tellement que je ne sais pas très bien (même maintenant) où s’arrête ta vie et où commence tes fantasmes.
  2. Tu es le mec le plus égocentrique, égoïste et narcissique que je connaisse. Et dieu sait que j’en ai côtoyé des cons.
    Quand tu as besoin de l’avis des autres sur tes photos de profil ou sur la couleur de ton nouveau pull à 40 ans passé…
    A ta place, je me demanderais un peu ce que j’ai fait de ma vie jusque-là.
  3. Tu es d’une telle paresse intellectuelle que je trouve consternant que tu ais le droit d’enseigner…
    Jugements à l’emporte-pièce, racisme ordinaire, sexisme ordinaire, culture Wikipédia et références de beauf.
    Le tout ponctué par une orthographe toute personnelle.
    Pour quelqu’un qui se prétend doté d’un QI supérieur à la moyenne, tu pourrais te donner les moyens de tes mensonges.
  4. Tu n’as pas la moindre volonté. Que ce soit dans le sport ou dans tes relations, le minimum est « good enough ! »
    Tu comprendras que t’entendre parler de « dépassement de soi » au cours me fait doucement rigoler.
    On ne demande pas aux oiseaux si ils peuvent nager la brasse coulée.
  5. Est ce que tu pourrais juste arrêter de parler de tes vacances ? Tes montres de luxe ? Tes 25 vestes en cuir ? Tes centaines de chemises de marque ?
    On a pas tous la chance de se faire entretenir par sa femme ou des maîtresses aisées… Et, en fait, quelque part, on est là pour pédaler, ta vie OSEF.
  6. Est ce que tu pourrais juste arrêter de parler tout court ?
    Je perds en espérance de vie à force de t’écouter parler de toi…
  7. Et en plus tu radotes…
    Bon, effectivement, si tout ce que tu dis est mensonge, je comprends que ce soit plus compliqué de s’en souvenir que d’une simple vérité.
  8. La famille, pour moi, c’est important.
    Tu aurais peut-être dû y réfléchir avant de tuer ou mortellement blesser tous les membres de la tienne en annulant nos rendez-vous.
    Soit tu es le mec le plus poissard de l’univers (auquel cas, je suis pas sûre de vouloir entretenir une relation avec toi), soit tu es vraiment une crevure de la pire espère (et je suis encore moins sûre de vouloir entretenir une relation avec toi).
    Dans tous les cas, et comme tes mardis semblent s’être vraiment apaisés depuis qu’on ne se voit plus, je ne VEUX VRAIMENT PLUS d’une relation avec toi.
    Enfin, si c’est moi qui te portais la poisse… Ben… Tu seras mieux sans moi.
  9. Tu manques de respect envers tout et tout le monde. Que ce soit moi, ta femme, les gens du cours,…
    Comment peux-tu l’exiger des autres dans ces conditions ?
  10. On ne peut pas se prétendre gentil et passer son temps à bâcher sur les autres.
    C’est juste pas possible.
    Tu es juste un connard. Désolé. Il serait peut-être temps de l’assumer.
  11. Tu as le rire le plus nul de la création.
    Oui… C’est gratuit et peut-être un peu méchant, je sais.
    Mais, honnêtement, je m’en fous. Tu ris comme un bébé phoque.
  12. Non. Le petit foulard, pour un mec, ce n’est ni cool, ni sexy, ni rien du tout.
    Tu as juste pas de goût. Je suis désolée.
  13. Personne n’a le droit de me faire du mal intentionnellement. Personne.
  14. Aller aux concerts de Shaka ponk, écouter Damien Saez, fumer des joints (ou prétendre le faire), allez faire du body (ou prétendre le faire) et fréquenter des petites jeunes ne font pas oublier que tu as dépassé les 40 ans.
    Par contre, ne pas savoir se servir d’un Iphone à 900 boules, ne pas connaître WOW ou me demander comment fonctionne ton éditeur de photos te rapproche dangereusement des 60 ans…
  15. J’ai DÉJÀ trouvé l’homme de ma vie.
    Et, cerise sur le gâteau, il écrit fantasme avec un F …
    Abruti…
Capture d’écran 2015-06-10 à 18.18.13
Ok… Là, j’ai pitié…

Sur ce, je vous invite à lire les lettres de Thelxinoe sur https://www.fictionpress.com/s/3256186/3/Lettres-%C3%A0-mon-Prince-Pervers-Charmant. Tout d’abord parce qu’elle écrit divinement bien et que ses réflexions sonnent extrêmement justes pour moi. Ensuite, parce que je la remercie de tout cœur d’avoir partagé son histoire et son petit remède photographique sur la toile. Merci !

9 réflexions sur “15 bonnes raisons de te larguer

  1. Oh le choc ! Mais tu sais qu’il m’a bien fallu 2 minutes (et la lecture complète de l’article) avant de me reconnaître ! Parfois ma propension à ne pas voir ce qui est flagrant m’auto-consterne.^^

    Merci beaucoup pour le coup de pub, et encore plus pour le compliment, ça me va droit au coeur. Ravie de lire que tu t’es toi aussi adonnée aux joies des photomontages (ça faisait longtemps que je ne m’étais pas autant éclatée avec 3 fois rien !). La prochaine fois, j’agrandis sa photo (c’est un pied-en cap), et je la colle sur mon jeu de fléchettes. Max de points si j’atteins sa virilité. x)

    J’ai adoré ta propre liste. Je ne me suis pas encore remise du phantasme (comme un phasme, voyons, c »est sexy ces bêtes-là) ni du rire de bébé phoque (la vanne qui tue !!). En résumé, un exercice de style hautement désacralisant et très salvateur. Je m’y colle de ce pas, je suis curieuse de voir où ma plume va dériver cette fois (en plein coeur de ce vampire, ça me ferait plaisir).

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    • Comme le disait un de mes amis,
      une fois qu’on arrive à en rire (voire à s’en moquer) la moitié du travail est fait
      🙂

      Je retiens l’idée du jeu de fléchette !
      Même si je pense que ça sera plus facile de viser son énorme tête que sa virilité
      o:)
      (Et TOC)

      PS : J’ai déjà hâte de te lire !

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      • le jeu de fléchettes pourquoi pas ça détend mais ça te fera penser a lui alors que tout ce qu’il mérite c’est l’indifférence la plus totale. (et crever dans sa chiasse ^^ pour mon coté poétique et subtil)

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      • Mdr la virilité, j’ai écrit la même chose hier (les grands esprits !).

        En réponse à chaoskhorne:
        En théorie tu as raison, ce dont on a besoin, c’est de se ficher du PN autant que de notre première couche culotte. Et surtout d’être parfaitement indifférentes lorsqu’on a le malheur de les recroiser. C’est notre seule planche de salut, et comme tu l’as dit, ils ne méritent pas qu’on gaspille des sentiments (même négatifs) sur eux.

        Malgré tout, nous avons été jouées, spoliées, trahies. Nous avons offert des choses intimes, précieuses, pour quoi ? Les voir reniées, déchiquetées par ces Détraqueurs. Et bien, tu vois, rien que pour cela, je dis que nous méritons de nous venger. Le sentiment est là, je ne cherche même pas à le nier, je l’accepte à bras ouverts. Mais je ne suis pas suicidaire non plus, c’est pour cela que je ne cours pas à la confrontation ou à la revanche directe. Les fléchettes, déchirer sa photo, cogner un punching ball en pensant à lui, déverser le venin qu’il a instillé en moi en le couchant sur le papier… Et bien, tout ça, ça m’aide à tourner la page: « sometimes to get over things, you need to get through them to move on ».

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  2. Un jour…
    Pas maintenant, mais un jour…
    Ils seront moins beaux, moins séduisants, moins tentants.
    Ils commenceront par essuyer un refus, puis un autre.
    Ils deviendront moins confiants.
    Ils douteront.
    Ils se rendront compte, tout doucement, qu’ils ont tout misé sur l’apparence.
    Ils essaieront pendant un temps de se raccrocher à cela.
    Mais ça sera vain.
    Leurs plus belles années s’écouleront comme du sable entre leurs doigts.
    Et quand le moment arrivera, où, désespérés, ils reviendront sur des « terrains connus ».
    Dans l’espoir de compassion et de tendresse (comme ils l’ont toujours fait).
    Ils se heurteront à notre silence et notre mépris.
    Le temps se chargera de nous venger.
    Pas de complot à fomenter.
    Juste attendre.

    Devenir de plus en plus sûre de moi.
    Tandis que lui trébuche…

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